«Je m’appelle Chipolata» : la chanteuse Alizée victime d’une violente vague de grossophobie après la publication d’une vidéo

Alors qu’elle parcourt la France dans le cadre d’une tournée nationale, la chanteuse, aujourd’hui âgée de 40 ans, est confrontée aux commentaires haineux de nombreux internautes sur son physique.

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«Je m’appelle Nutella», «Je m’appelle Loligras », «Je m’appelle Chipolata», «raclette», tartiflette » ou «Coca-cola», «Elle mange bien la miss», «C’était la fête du sauciflard, je m’en souviens ». Tels sont quelques-uns des 4 600 commentaires publiés ces derniers jours par des internautes indélicats sous la vidéo d’une prestation de la chanteuse Alizée.

En effet, alors qu’elle participe actuellement à la tournée «I gotta feeling», qui réunit divers artistes ayant marqué les années 2000, la chanteuse de 40 ans doit faire face à une violente vague de grossophobie. Dans la vidéo, postée le 3 février dernier sur un compte fan qui lui est dédié sur TikTok, Alizée, rayonnante, interprète Moi, Lolita ; le tube, écrit par Mylène Farmer qui a fait d’elle une star à l’âge de 16 ans. Vêtue d’une veste à paillettes associée à un tee-shirt blanc, d’un mini-short et de santiags argentées, elle effectue quelques pas de danse au rythme de la musique.

«Pourquoi tant de critiques ?»

Face aux nombreuses critiques à l’encontre de la chanteuse, de nombreux utilisateurs du réseau social ont pris sa défense, s’élevant notamment contre le diktat de la minceur imposée aux femmes, à toutes les étapes de leur vie. «Quand je lis autant de commentaires méchants, je me dis que le harcèlement a encore de beaux jours devant lui. Aberrant. Triste », s’est ainsi désolée une internaute. «Sur le sujet du poids, pourquoi tant de critiques sur le fait d’avoir des formes ? Un artiste talentueux doit-il impérativement avoir une taille fine ?», a interrogé un autre. «J’hallucine les commentaires… Elle a 40 ans, 2 enfants, elle ne peut pas avoir la même silhouette qu’à 16 ans. Ça s’appelle le temps qui passe », a rappelé une troisième. À bon entendeur…